Le cancer du sein est malheureusement une maladie de plus en plus fréquente. Après l’ablation de la glande mammaire et du sein en partie ou dans son intégralité (mastectomie), suite à un cancer du sein, le corps est aussi meurtri que l’esprit : le mot « amputée » revient souvent dans la bouche des femmes concernées.
Le Dr Alain Gagnon se fait un devoir de leur offrir un retour à « la normale » après ce traumatisme avec un protocole très abouti. En effet, la reconstruction mammaire permet d’obtenir un résultat esthétique satisfaisant et entre dans le processus de réparation du choc psychique. Lors d’une première consultation, le Dr Gagnon établit le traitement le plus adapté pour offrir le meilleur de sa science.
La reconstruction du sein aide à rétablir l’apparence de la poitrine et du corps, améliore l’image que la femme a d’elle-même et renforce son estime de soi.
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Générale
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La reconstruction du sein est un domaine des plus vastes et complexes. Le Dr Alain Gagnon est l’un des chirurgiens expérimentés à Montréal, traitant les cancers du sein et pratiquant la reconstruction mammaire. De par son expérience en tant que chirurgien référent dans ce domaine, il saura vous guider dans le choix de la meilleure stratégie à adopter pour une reconstruction mammaire, et cela de façon adaptée à vos désirs et à vos besoins.
Les objectifs de la reconstruction mammaire sont de reconstruire le sein manquant en apportant du volume, donner une forme naturelle à ce volume, symétriser le sein controlatéral si besoin et reconstruire l’aréole et le mamelon.
Dans la mesure du possible, la reconstruction est effectuée en même temps que l’ablation de la tumeur. En fonction de l’examen de la poitrine, la reconstruction peut être effectuée par un remodelage local, par l’utilisation d’un implant ou par l’utilisation d’un fragment de tissu musculaire ou cutané propre à la patiente. Cette chirurgie a énormément progressé et est l’une des chirurgies les plus gratifiantes, tant pour la patiente que pour le chirurgien.
Il existe diverses techniques de reconstruction mammaire faisant appel à des implants, à vos propres tissus adipeux, à des lambeaux ou à une combinaison des trois. Lorsque vous faites votre choix, vous devrez tenir compte de vos préférences personnelles, de facteurs physiques, de la nécessité éventuelle d’un traitement en chimiothérapie ou radiothérapie, ainsi que des recommandations de votre chirurgien, gynécologue et oncologue.
La reconstruction par prothèse mammaire est la technique la plus utilisée. Elle permet d’apporter un volume, par un acte chirurgical simple et rapide. Le résultat dépend principalement de la qualité de la peau thoracique restante et de la morphologie de la patiente. Il faut savoir qu’on peut associer cette technique à un lambeau de grand dorsal ou à un lambeau d’avancement abdominal pour apporter de la peau lorsque celle-ci est en quantité ou en qualité insuffisante, ou alors à un lipofilling (injection de graisse) pour dissimuler au mieux les contours de la prothèse et améliorer la qualité de la peau lorsque cela est nécessaire.
Enfin, pour détendre et créer de la peau, on peut parfois mettre en place une prothèse mammaire dite d’expansion, que l’on gonfle régulièrement, afin d’obtenir l’espace et la peau nécessaire pour une prothèse classique.
La technique des lambeaux tissulaires permet de recréer le sein grâce à des tissus provenant d’autres parties du corps. Le lambeau peut être prélevé de l’abdomen, du dos, ou des fesses. Cette reconstruction par les tissus constitués de peau, de muscles et de graisse a l’avantage de se faire à partir de parties vivantes du corps, ce qui évite donc le risque de rejet. La durée de l’opération et du rétablissement sont plus longues qu’avec des implants car deux zones du corps sont sollicitées.
Outre la reconstruction complète du sein après une mastectomie, la greffe de graisse peut compléter une autre intervention de reconstruction mammaire, notamment pour corriger naturellement des défauts après un traitement conservateur du sein (lumpectomie, tumorectomie), remplir des pertes de volume après une reconstruction par lambeau pour obtenir des seins symétriques ou encore, améliorer la qualité de la peau après une radiothérapie.
La reconstruction mammaire immédiate est réalisée dans le même temps opératoire que l’ablation du sein. Elle n’est envisageable que dans certains types précis de cancers, généralement les moins agressifs.
La reconstruction mammaire différée peut s’envisager dans n’importe quel délai après l’ablation du sein, même vingt ans après… Il faut cependant attendre un minimum de trois mois après une mastectomie simple sans radiothérapie, et un an après la fin d’une radiothérapie. Il est par ailleurs préférable de la réaliser le plus tôt possible en respectant ces délais, afin d’avancer psychologiquement dans le deuil du cancer.
Les détails concernant la préparation, la durée d’intervention, les suites… sont bien évidemment fonction du type de technique choisie.
Il faut cependant retenir que l’intervention la plus importante est la première, apportant le volume et si nécessaire de la peau.
Pour une reconstruction par prothèse, la patiente reste en général hospitalisée un à deux jours, et pour un lambeau de trois à cinq jours.
Les autres techniques détaillées plus haut se pratiquent aisément en ambulatoire et ne sont pas douloureuses.
Il faut donc généralement trois interventions afin d’obtenir un résultat optimal. Cependant, chaque cas de reconstruction mammaire est unique, et les désirs des patientes peuvent aussi être très différents. Par exemple, si la symétrisation n’est pas nécessaire, seulement deux interventions seront réalisées. De même, si la patiente désire une symétrisation en même temps que la reconstruction de l’aréole, il est alors possible d’agir en un même temps. Enfin, des petites retouches peuvent être apportées par la suite, et ce généralement en ambulatoire. Le nombre total d’interventions est donc variable d’une patiente à l’autre.
La reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire, étape finale de la reconstruction mammaire, bien que facultative, est essentielle pour un grand nombre de femmes. En recréant la zone du mamelon et de l’aréole, on redonne un aspect plus complet et plus naturel au sein reconstruit. Cette intervention peut avoir lieu douze mois après la reconstruction mammaire, une fois que votre sein s’est rétabli et que vous êtes satisfaite de sa forme et de sa taille. La reconstruction du mamelon et de l’aréole est réalisée en ambulatoire, sous anesthésie locale.
Faites le choix d'une chirurgie esthétique moderne et innovante pour un résultat unique et naturel, adapté à vos désirs et a vos besoins.